Dix ans déjà que la ville d’Abu Dhabi organise son championnat World Pro sur sa propre Fédération l’UAEJJF.

Pour la troisième année consécutive là-bas, je peux vous dire que l’ambiance est incroyable ! Dès l’arrivée à l’aéroport, des affiches géantes vous annoncent la compétition. Une fois à l’hôtel, vous allumez votre téléviseur et vous tomberez sur le jiujitsu. Si le niveau est légèrement en dessous du mondial IBJJF, le niveau est énorme ! Ce pays vit et respire le Jiu-Jitsu durant plus de deux semaines entre le championnat juvénile, les ceintures blanches et le World Pro. Cette fédération propose sans doute l’événement Jiujitsu le plus professionnalisé au monde dans son infrastructure et son organisation.

J’ignorais tout d’Abu Dhabi avant de m’y rendre pour la première fois, mais j’ai été subjuguée par la démesure et l’amour du jiujitsu qui en font pour quelques jours, la capitale du Jiujitsu.

Chez les brésiliens, moins de champions qu’à l’habitude, mais chez les féminines, il y a de la tête de série avec Beatriz Mesquita, Ana Carolina Sour, Talita Alencar ou encore Nathiely de Jesus.

Du côté français, au moment où j’écris ces lignes, Bilal Benmahammed (PSLPB Cicero Costha) et Haidar Abbas (MKTeam) qui figurent parmi les espoirs de leur génération en ceinture violette terminent respectivement 2ème et 3ème de leur catégorie. Chez les gradés, Valentin Blumental (NSM) combattra en ceinture marron vendredi tout comme Mehdi Allaoui (Z Team) dont les résultats sont attendus. En master 2 ceinture marron, les espoirs français reposent sur Reda Deroueche (Gokudo) pour qui une performance n’aurait rien de surprenant. Difficile de citer tous les Français sur place, mais ils sont là (et pardon à ceux qui n’ont pas été cités), des frères Taj aux frères Akapovi, tous prêts à en découdre.

Courage à tous.